Do Paříže! Středoevropští hudebníci u pařížských nakladatelů

L’Automne à la Bibliothèque de Moravie est placé sous le signe de la musique du 19e siècle. En coopération avec la Bibliothèque nationale de France, La nouvelle exposition virtuelle franco-tchèque démontre Paris en tant que centre de l’édition de musique gravée des interprètes
de la région de l’Europe centrale, y compris les territoires actuels de la République tchèque et de l’Autriche. Le total de sept parties découvre de diverses thèmes accompagnés par des documents visuels même sonores.

18. 11. 2025

La première partie couvre le mouvement migratoire afin de fuir la situation territoriale compliquée des pays de la Couronne de Bohême. Les musiciens représentaient un métier le plus voyageant pour des raisons de la perfection de leur métier ou du déplacement avec la cour auprès laquelle ils travaillaient. Parmi les musiciens partis pour Paris étaient également des compositeurs tchèques comme Josef Mysliveček, contemporain et ami de W.A.Mozart. Ensuite, une carte interactive propose la localisation des éditeurs et des marchands principaux à Paris 18e siècle. A l’époque, les notes étaient gravées sur le cuivre et sur l’étain, technique artisanale exigeant beaucoup de précision. Les Parisiens appréciaient particulièrement Joseph Haydn, Mozart et Pleyel, compositeurs d’origine autrichienne. Toutefois, il ne faut pas oublier des compositeurs doués qui n’ont pas été si reconnus, dont l’exposition mentionne Venceslas Joseph Spourny, Jan Šebetovský, François Jean Wondraschek et Janíček. Ce qui est aussi intéressant en parlant du lien entre les pays tchèques et la France, ce sont trois instruments de musique dont l’évolution et l’utilisation alternait entre Prague et Paris : le louth (loutna), le cor (lesní roh) avec le cor d’invention (invenční roh) et la harpe (harfa). Pour continuer, l’exposition offre une corrigée des erreurs et imprécisions dans les bibliographies de quelques interprètes plus anciennes, causées par une mauvaise interprétation ou une réécriture ciblée. Il s’agit par exemple de la substitution de Thomas Brodsky avec autres musiciens, la fausse occupation de Josef Kohout ou le vrai prénom de Wenceslas Schobert. Finalement, le dernier chapitre est dédié aux femmes musiciennes présentes à Paris, comme Françoise Lesura ou Anik Devriès, qui tenaient 57 % des gravures créées entre 1740 et 1800. A la fin du mois d’octobre, l’exposition a été présentée à l’ambassadeur de France en République tchèque. Elle sera accessible jusqu’au 31 décembre 2025 sur les sites Web de la Bibliothèque de Moravie.

Autorka textu: Bc. Klára Jelínková

Exposition virtuelle


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